Shiness: The Lightning Kingdom fait partie de ces jeux que vous avez envie d’aimer avant même d’avoir touché la manette. Un RPG d’action à la française, né d’un manga, financé par les joueurs et habillé d’un univers fantasy chatoyant : sur le papier, tout est là pour provoquer un petit frisson de nostalgie façon PS2/GameCube. Une fois en main, le tableau se nuance. Le jeu vidéo propose un gameplay ambitieux mêlant exploration, énigmes et combat en arène nerveux, servi par des graphismes colorés et une bande-son soignée, mais traîne aussi derrière lui une caravane de soucis techniques, de choix de conception discutables et d’aspérités parfois frustrantes. L’ensemble donne un test complet à la fois partagé et passionnant à décortiquer, tant Shiness alterne fulgurances poétiques et maladresses bien terriennes.
Avec une moyenne d’environ 3,2/5 ⭐ sur une dizaine de tests spécialisés, Shiness occupe cette zone grise des jeux que certains adorent défendre tandis que d’autres n’y voient qu’un concentré d’occasions manquées. Les critiques louent un monde enchanteur, un système de combat riche et une direction artistique marquée, tout en pointant une caméra récalcitrante, un level design anémique et une technique souffreteuse. Ce grand écart se ressent manette en main : un joueur comme Léo, rôliste passionné croisé sur un forum, raconte être passé en deux heures d’un émerveillement sincère devant les îles flottantes à un soupir lassé face aux allers-retours et aux bugs de collision. Shiness: The Lightning Kingdom reste pourtant un cas d’école intéressant pour qui aime disséquer les RPG indépendants ambitieux, ceux qui tentent de boxer dans une catégorie au-dessus de leurs moyens mais n’oublient jamais de mettre du cœur dans chaque texture, chaque accord musical, chaque ligne de dialogue.
En bref :
- ✨ Univers fantasy coloré : îles flottantes, chara-design soigné, ambiance manga/french touch très marquée.
- 🕹️ Gameplay hybride : mélange d’exploration, d’énigmes accessibles et de combats en arène inspirés du versus fighting.
- 🎮 Système de combat exigeant : profond, tactique, mais parfois trop dense pour les joueurs occasionnels.
- 🎧 Bande-son réussie : musiques mémorables, atmosphère sonore cohérente avec le ton du jeu.
- 🐞 Technique fragile : bugs, caméra capricieuse, level design daté et nombreux allers-retours.
- 📊 Accueil critique mitigé : environ 63/100 en moyenne, un vrai « jeu à débat ».
- 💰 Prix très accessible en 2025, souvent trouvé à moins de 5 €, donc risque financier limité.
Shiness: The Lightning Kingdom – Un RPG à la française entre manga et îles flottantes
Shiness: The Lightning Kingdom s’inscrit dans cette lignée de projets où la passion déborde des écrans. Né de l’univers imaginé par Samir Rebib, d’abord dessiné sous forme de manga, le jeu transpose cet imaginaire dans un RPG d’action qui revendique autant l’influence des shōnen que celle des classiques du jeu d’aventure japonais. Vous y suivez Chado, gamin à l’oreille pointue capable de dialoguer avec un esprit mystique, et Poky, génie bricoleur toujours équipé de gadgets, au milieu des îles flottantes de Meteora. On pense à la fois à Tales of Symphonia, à Skies of Arcadia ou à certains épisodes de Dragon Ball pour l’énergie qui se dégage du casting et des décors.
La fameuse « french touch » se ressent autant dans la manière de traiter la fantasy – plus lumineuse que sombre – que dans le soin accordé aux petites scènes de vie. Les cinématiques de type bande dessinée, avec leur trait net et leurs couleurs vives, rappellent les planches originales, même si l’animation n’atteint pas toujours la fluidité des animes japonais modernes. L’univers reste pourtant cohérent : les Terres de vie, ces artefacts mystérieux que les personnages cherchent à protéger, structurent la géopolitique de Meteora, et chaque zone traverse une identité visuelle forte, du village boisé aux ruines baignées de lumière orangée.
Origines, financement participatif et ADN indépendant
Shiness a vu le jour grâce à un financement participatif réussi sur Kickstarter, symbole de l’enthousiasme d’une communauté prête à soutenir un jeu vidéo original mêlant manga et univers fantasy. Le studio Enigami, structure indépendante française, a alors dû jongler avec une ambition digne d’un AA et des moyens bien plus modestes. Ce contexte explique en partie la dualité du résultat : des idées généreuses, parfois trop, et une exécution qui trahit les limites humaines et budgétaires d’un petit studio.
Pour mieux situer le jeu dans le paysage du RPG :
- 📚 Origine : adaptation d’un manga existant, avec un lore déjà posé en amont.
- 💸 Kickstarter : financement communautaire, attentes élevées des backers.
- 🇫🇷 Studio français : Enigami, équipe réduite, forte implication personnelle.
- 🎮 Plateformes : PC, PS4, Xbox One – jouable aujourd’hui sur la plupart des consoles rétro-compatibles.
| Aspect 🔍 | Détail principal | Impact sur l’expérience |
|---|---|---|
| Origine du projet 📖 | Adaptation du manga de Samir Rebib | Univers déjà riche, personnages bien typés |
| Financement 💰 | Campagne Kickstarter réussie | Attentes fortes, pression communautaire |
| Type de jeu 🎮 | Action-RPG avec exploration et combats en arène | Gameplay hybride, parfois déroutant |
| Style visuel 🎨 | Manga + french touch colorée | Identité forte, charme immédiat |
| Public cible 🎯 | Fans de RPG AA/indé, amateurs d’animes | Expérience recommandée aux joueurs curieux |
Dans les discussions de joueurs, beaucoup comparent Shiness à ces séries animées découvertes en VHS, un peu rugueuses mais bourrées de personnalité. Le jeu ne cherche pas à rivaliser frontalement avec les mastodontes AAA, il propose plutôt un voyage clairement imparfait mais attachant. Cette identité est essentielle à garder en tête avant d’aborder le reste du test complet, notamment sur le gameplay et la technique.

Gameplay et exploration dans Shiness: The Lightning Kingdom – Forces et limites d’un action-RPG hybride
Si l’univers accroche le regard, c’est bien le gameplay qui structure la relation des joueurs à Shiness. Le jeu alterne phases d’exploration en 3D, résolution d’énigmes, petites séquences de plateforme et affrontements en arène. Ce mélange rappelle les RPG d’action de la fin des années 90, avec une envie manifeste de retrouver ce côté « grande aventure » où l’on se perd dans des zones interconnectées plutôt que dans des couloirs ultra-dirigistes. Sur le terrain, l’expérience se révèle contrastée.
Léo, notre joueur fictif, a ainsi passé une bonne heure à arpenter les premières zones, émerveillé par les panoramas, avant de réaliser qu’il refaisait le même chemin pour la troisième fois pour déclencher un mécanisme oublié. C’est là que l’on touche à un point clé : Shiness aime les allers-retours, parfois sans offrir les outils modernes (voyage rapide, journaux de quête hyper détaillés) auxquels vous êtes habitués depuis des années.
Exploration, énigmes et rythme de progression
Les capacités des personnages jouent un rôle central dans l’exploration. Chado manipule des menhirs via le Shi (énergie mystique), ouvrant des passages, activant des interrupteurs ou créant des plateformes improvisées. Poky, lui, interagit avec des mécanismes, consoles et appareils, déclenchant portes et ascenseurs. Ces outils sont intelligemment liés au level design : une grille aperçue au loin devient d’un coup atteignable une fois un nouveau pouvoir débloqué, un peu à la manière d’un Metroidvania allégé.
Le souci, c’est que les énigmes restent bien souvent trop simples pour un public habitué aux casse-têtes des Zelda récents. Le potentiel est là – pouvoir des éléments, interactions environnementales – mais les solutions s’imposent sans réelle réflexion, ce qui donne parfois l’impression de cocher des cases plutôt que de résoudre un puzzle gratifiant.
- 🗺️ Exploration : zones variées, panoramas réussis, sensation d’aventure réelle.
- 🧩 Énigmes : mécaniques intéressantes mais exploitation souvent timide.
- 🔁 Allers-retours : nombreux déplacements répétitifs sans voyage rapide.
- 📒 Quêtes annexes : certaines influencent l’histoire, d’autres restent très anecdotiques.
| Élément de gameplay 🎮 | Point fort 💡 | Point faible ⚠️ |
|---|---|---|
| Exploration | Monde coloré, zones dépaysantes 😊 | Chemins peu inspirés, backtracking abusif 😓 |
| Énigmes | Bonne intégration aux pouvoirs des héros 🔧 | Difficulté trop faible, peu mémorables 😴 |
| Quêtes annexes | Impact sur l’histoire principale parfois intéressant 🌟 | Beaucoup de « va-et-vient » peu motivant 🐌 |
| Navigation | Sentiment d’être dans un vrai monde ouvert réduit 🌍 | Pas de fast travel, carte peu lisible par moments 🧭 |
Dans l’ensemble, l’ossature ludique de Shiness: The Lightning Kingdom fonctionne, mais donne la sensation d’une version alpha de ce qu’elle aurait pu être avec un budget plus confortable. Vous y trouverez un parfum rétro assumé, proche d’un jeu PS2 très ambitieux, avec ses charmes et ses rugosités. La section suivante, focalisée sur les graphismes et la technique, éclaire encore davantage ce ressenti.
Graphismes, technique et bugs – Quand la magie de Meteora rencontre la réalité d’un petit studio
Côté visuel, Shiness: The Lightning Kingdom fait immédiatement bonne impression. Grâce à l’Unreal Engine 4, le jeu affiche des environnements lumineux, un camaïeu de verts, de bleus et d’oranges qui donne envie de poser la manette pour juste regarder l’horizon pixelisé. Les modèles de personnages arborent un chara-design qui évoque les productions animées des années 2000, avec des silhouettes marquées et des touches animales assumées. Le résultat s’inscrit dans cette lignée de RPG colorés que l’on ne voit plus beaucoup à l’ère des mondes semi-phot réalistes.
Malgré ce premier coup d’œil flatteur, la réalité technique se montre plus dure. Les textures sont parfois inégales, certains décors secondaires font penser à des assets placeholders jamais retouchés, et surtout, l’aliasing et les chutes de framerate viennent briser l’illusion de douceur. Dans une zone dense, une esquive ratée à cause d’un mini-freeze, et la magie de Meteora laisse place à un soupir agacé.
Stabilité, collisions et ergonomie visuelle
Les avis des testeurs convergent sur un point : les bugs ne sont pas anecdotiques. Des problèmes de collision peuvent coincer les personnages dans un muret, un rocher ou une marche mal calibrée. Un saut improvisé risque parfois de vous faire glisser derrière un élément de décor, vous obligeant à recharger une sauvegarde. Comme le jeu mise presque exclusivement sur des sauvegardes manuelles, chaque plantage ou blocage devient potentiellement dramatique si vous avez oublié de passer près d’un point de sauvegarde quelques minutes plus tôt.
Malgré ces soucis, la direction artistique sauve beaucoup de choses. Une forêt baignée de lumières filtrant à travers les feuilles ou un village perché sur des rochers flottants restent plaisants à visiter. Les défauts techniques n’effacent pas la sensibilité qui émane des environnements, mais la rendent plus difficile à apprécier sereinement.
- 🎨 Direction artistique : très réussie, palette de couleurs cohérente, univers immédiatement reconnaissable.
- 🐛 Bugs : collisions foireuses, personnages coincés, quelques plantages.
- ⏱️ Performances : framerate variable, aliasing visible, temps de chargement longuets.
- 💾 Sauvegardes : uniquement manuelles, ce qui amplifie l’impact des problèmes techniques.
| Critère visuel 🖼️ | Appréciation | Effet sur le joueur |
|---|---|---|
| Direction artistique | Colorée, inspirée du manga 😊 | Émerveillement initial, forte identité |
| Modèles & décors | Qualité variable, polygones parfois grossiers 😕 | Impression de jeu AA d’une autre époque |
| Performances | Framerate inégal, aliasing marqué ⚡ | Peut gêner la précision en combat |
| Bugs & collisions | Nombreux et parfois bloquants 🐞 | Frustration, obligation de recharger une sauvegarde |
Les joueurs habitués aux productions indépendantes sauront sans doute pardonner ces accrocs pour profiter de la vision artistique d’Enigami. Ceux qui viennent des gros AAA ultra-polishés risquent, eux, de tiquer plus sévèrement. Dans tous les cas, difficile de parler de Shiness: The Lightning Kingdom sans aborder la colonne vertébrale du jeu : son système de combat, aussi brillant sur le papier que tumultueux en pratique.
Combats de Shiness: The Lightning Kingdom – Entre baston technique et caméra rebelle
Le système de combat de Shiness a de quoi faire lever un sourcil intrigué à tout amateur de versus fighting. Chaque affrontement se déroule dans une arène fermée, vue de dos, avec un ennemi à cibler et une palette de coups rappelant par moments un mix entre un Tales of, un Naruto Ultimate Ninja Storm et un jeu de baston plus traditionnel. Attaques rapides, lourdes, garde, contre, esquives, gestion d’une jauge de magie et de l’énergie élémentaire Shi : le jeu ne prend pas les joueurs par la main.
Sur le papier, l’idée est excellente. Vous pouvez enchaîner les combos, charger des sorts élémentaires, changer de personnage à la volée pour profiter de leurs styles complémentaires, et même adapter vos techniques via un système d’aptitudes personnalisables. Des testeurs parlent d’un « gameplay de combat brillamment conçu » qui récompense la maîtrise et la prise de risque, à condition d’accepter une certaine courbe d’apprentissage.
Profondeur tactique et problème de lisibilité
Dans les faits, plusieurs éléments viennent troubler la fête. La caméra, d’abord, se montre capricieuse. Coincée contre un mur invisible ou derrière un élément de décor mal placé, elle peut perdre l’ennemi de vue, rendant les esquives et les contres beaucoup plus hasardeux qu’ils ne devraient l’être. Ajoutez à cela un verrouillage de cible parfois instable, et certaines rencontres se transforment en combat contre l’interface plus que contre l’adversaire.
Les joueurs « casual » ou peu habitués aux jeux techniques risquent également de se sentir débordés par le nombre de mécaniques à assimiler. Entre les différents types de coups, la gestion des jauges, les changements d’élément et la nécessité de lire les animations ennemies, Shiness ne cherche clairement pas à simplifier son cœur de gameplay. Ce côté exigeant plaira aux fans de systèmes profonds, mais pourra en rebuter d’autres dès les premières heures.
- ⚔️ Points forts du combat :
- Combos variés et personnalisables ✨
- Switch de personnages en temps réel 🧑🤝🧑
- Gestion du Shi et des éléments, apportant de la stratégie 🔥💧
- Combos variés et personnalisables ✨
- Switch de personnages en temps réel 🧑🤝🧑
- Gestion du Shi et des éléments, apportant de la stratégie 🔥💧
- 🚫 Points faibles :
- Caméra souvent catastrophique 📷
- Lisibilité moyenne dans les arènes exiguës 🌀
- Courbe d’apprentissage raide pour les néophytes 📈
- Caméra souvent catastrophique 📷
- Lisibilité moyenne dans les arènes exiguës 🌀
- Courbe d’apprentissage raide pour les néophytes 📈
| Élément du système de combat 🥊 | Atout majeur ✅ | Limite principale ❌ |
|---|---|---|
| Combos & coups spéciaux | Grande profondeur, combos satisfaisants 😊 | Complexité qui peut décourager les joueurs occasionnels 😵 |
| Gestion des personnages | Changement à la volée, synergies intéressantes 🔄 | Gestion parfois confuse en plein chaos 🌀 |
| Caméra | — | Angles ratés, perte de lisibilité fréquente 📷 |
| Difficulté | Stimule les amateurs de défis 💪 | Absence de vraie granularité dans la courbe de difficulté 😓 |
En résumé, le système de combat de Shiness: The Lightning Kingdom incarne à lui seul la philosophie du jeu : généreux, ambitieux, parfois brillant, mais entaché de problèmes d’ergonomie. Ceux qui lui laisseront le temps de se dévoiler pourront y trouver l’une des plus belles surprises du titre, tandis que d’autres préféreront des RPG à l’action plus immédiatement accessible. Pour affiner cet avis, il reste à explorer l’écriture du scénario, des personnages et l’importance de la musique, éléments qui façonnent beaucoup la perception globale de l’expérience.
Scénario, personnages et bande-son – Le cœur émotionnel de Shiness: The Lightning Kingdom
Sur le plan narratif, Shiness: The Lightning Kingdom ne révolutionne pas le RPG, mais assume pleinement ses inspirations. Vous suivez une trame classique de voyage initiatique : héros un peu tête brûlée, compagnon plus rationnel, guerre larvée entre factions, menace mystique liée aux Terres de vie, le tout corsé par quelques révélations sur l’origine des pouvoirs de Chado. Le ton évoque ces animes d’aventure que vous binge-watchiez en DVD, où le plaisir tient plus à la route qu’à la destination.
Les personnages se montrent globalement réussis visuellement et attachants sur le papier. Chado, Poky et leurs compagnons ont chacun leur rôle, leur manière de parler, leurs techniques de combat. Le problème vient plutôt du rythme et de la façon dont la narration est dosée : certains passages étirent des dialogues sans enjeu, tandis que des pans entiers du lore sont balancés en quelques lignes, donnant une impression de narration « compressée » par manque de temps ou de moyens.
Doublage, textes et musique : une ambiance contrastée
Le doublage uniquement en anglais surprend dans un titre aussi lié à la scène française. Certaines critiques saluent l’effort, mais beaucoup relèvent des performances parfois plates, manquant de nuances pour porter les émotions des scènes clés. Les joueurs francophones doivent alors se reposer sur les sous-titres, avec une bonne dose de lecture, ce qui ne dérangera pas tout le monde mais pourra en lasser certains.
À l’inverse, la bande-son fait quasiment l’unanimité. Les thèmes musicaux soutiennent autant l’exploration tranquille que les combats tendus, avec des mélodies qui restent en tête longtemps après avoir quitté le jeu. Plusieurs avis parlent d’effet « madeleine de Proust », rappelant des souvenirs de JRPG de l’ère PS2. Les bruitages et ambiances sonores complètent le tableau, donnant vie aux marchés, aux temples anciens et aux plaines balayées par le vent.
- 📖 Scénario :
- Base solide, classique mais efficace ✅
- Rythme irrégulier, certaines intrigues secondaires sous-exploitées ❌
- Base solide, classique mais efficace ✅
- Rythme irrégulier, certaines intrigues secondaires sous-exploitées ❌
- 🎭 Personnages :
- Chara-design réussi, archétypes attachants ✨
- Développement inégal de certains membres du groupe 😐
- Chara-design réussi, archétypes attachants ✨
- Développement inégal de certains membres du groupe 😐
- 🎧 Musique & sons :
- Compositions de grande qualité, ambiance immersive 🎼
- Doublage anglais inégal, absence de VO française 🎙️
- Compositions de grande qualité, ambiance immersive 🎼
- Doublage anglais inégal, absence de VO française 🎙️
| Composante narrative 🎬 | Atout principal 🌟 | Faiblesse marquante ⚠️ |
|---|---|---|
| Trame principale | Quête prenante autour des Terres de vie 😊 | Manque d’originalité, déjà-vu pour les vétérans 😕 |
| Personnages | Design marquant, personnalités distinctes 🎨 | Arc narratif parfois expédié pour certains 🕒 |
| Doublage | Présence d’un doublage complet en anglais 🎙️ | Pas de VO FR, jeu d’acteur inégal 😬 |
| Musique | Thèmes mémorables et adaptés aux situations 🎵 | Rien de rédhibitoire, point fort globalement 👍 |
Au final, l’histoire et l’ambiance sonore de Shiness: The Lightning Kingdom complètent bien le tableau dessiné par le gameplay et la direction artistique. Ce ne sont ni des modèles d’originalité, ni des échecs, mais plutôt des vecteurs d’émotion qui renforcent l’attachement à ce monde imparfait. Reste à mettre tout cela en perspective avec les notes et l’avis global de la presse et des joueurs.
Notes, avis et public recommandé – Shiness: The Lightning Kingdom mérite-t-il votre temps en 2025 ?
Les différents tests publiés à la sortie du jeu dessinent un portrait nuancé. Sur une dizaine de critiques notées, Shiness: The Lightning Kingdom tourne autour d’une moyenne de 3,2/5, soit environ 63/100. On trouve de vraies bonnes surprises, avec des notes de 7/10 ou 8/10 chez certains sites séduits par l’univers, la musique et la profondeur du système de combat, mais aussi des verdicts beaucoup plus durs, allant jusqu’à 10/20 ou moins, pointant un « fourre-tout » mal maîtrisé.
Ce grand écart s’explique facilement : Shiness est un RPG qui récompense les joueurs prêts à tolérer – voire apprivoiser – des défauts techniques et structurels pour profiter d’un univers sincère. En 2025, le rapport qualité/prix joue clairement en sa faveur : le jeu se trouve souvent à un tarif dérisoire, dans les 2 à 5 €, ce qui le place dans la catégorie des expériences « à tenter sans gros risque » pour tout amateur d’action-RPG un peu curieux.
- ⭐ Moyenne critique : environ 63/100, avec des notes variant de 49/100 à 8/10.
- 👍 Points salués : univers enchanteur, bande-son, système de combat profond.
- 👎 Points critiqués : bugs, caméra, level design répétitif, narration inégale.
- 🎯 Public idéal : joueurs patients, fans de RPG indés, nostalgiques de l’ère PS2.
| Type de joueur 🧑💻 | Probabilité d’aimer 💚 | Raison principale 😊 / 😒 |
|---|---|---|
| Fan de JRPG rétro | Élevée | Univers coloré, musique, structure « old school » 🎮 |
| Chasseur de AAA ultra-polishés | Faible | Bugs et technique datée risquent de rebuter 🐞 |
| Joueur curieux de l’indé | Bonne | Projet passion, mécaniques originales ✨ |
| Casual gamer | Mitigée | Combat exigeant, répétitivité possible 😓 |
Pour une communauté de joueuses et joueurs qui aiment fouiller les marges du catalogue pour dénicher des petites pépites imparfaites, Shiness: The Lightning Kingdom reste une proposition intéressante. Ce n’est pas un chef-d’œuvre caché ni un désastre absolu, mais un jeu profondément humain, avec ses éclats de grâce et ses angles morts, qui rappelle qu’un jeu vidéo peut être touchant sans pour autant cocher toutes les cases du cahier des charges moderne.
Shiness: The Lightning Kingdom vaut-il encore le coup d’être découvert aujourd’hui ?
Oui, si vous appréciez les RPG indépendants au fort caractère visuel et que vous êtes prêt à composer avec une technique datée. L’univers fantasy coloré, la musique et le système de combat en arène offrent une expérience singulière, surtout à petit prix. En revanche, si vous exigez une finition irréprochable et un level design moderne, d’autres titres seront plus adaptés.
Le système de combat de Shiness est-il accessible aux débutants ?
Le système de combat est volontairement riche : combos, gestion de la magie, éléments, changement de personnage en temps réel. Les débutants peuvent s’y sentir un peu perdus au départ, surtout avec une caméra capricieuse. Avec un peu de patience et en répétant quelques affrontements, il devient cependant plus intuitif, mais il ne faut pas s’attendre à une expérience ultra-casual.
Les bugs et problèmes techniques gâchent-ils vraiment l’expérience ?
Les bugs de collision, la caméra instable et quelques chutes de framerate peuvent clairement entacher le plaisir, surtout lors des combats et des phases de plateforme. Ils ne rendent pas le jeu injouable, mais demandent une certaine tolérance. Les joueurs habitués aux productions indépendantes y seront sans doute plus indulgents que ceux venant exclusivement des grosses productions AAA.
Combien de temps dure l’aventure principale de Shiness: The Lightning Kingdom ?
En se concentrant surtout sur la trame principale, il faut compter une quinzaine d’heures environ. En ajoutant les quêtes annexes et un peu d’exploration libre, la durée de vie peut monter autour de 20 heures. Le jeu ne fait donc pas partie des RPG les plus longs, mais propose une aventure compacte, parfois étirée par les allers-retours imposés par le level design.
Shiness est-il un bon point d’entrée pour découvrir les RPG d’action ?
Shiness peut être une porte d’entrée intéressante pour qui aime déjà l’univers manga et les jeux d’action. Cependant, sa courbe d’apprentissage en combat et ses défauts techniques en font un choix plus adapté à des joueurs déjà un minimum familiers avec le genre. Pour un tout premier RPG d’action, des titres plus accessibles et plus modernes seront sans doute préférables.